vendredi 13 novembre 2009

En attendant l'opération quid du sport ?

Il faut savoir qu'une blessure retarderait l'opération, et cela ne m'intéresse pas. Evitons donc de prendre trop de risques.

De façon classique avec un croisé manquant il vaut mieux oublier les appuis latéraux. J'avoue que de toute façon le souvenir des deux entorses récentes me laisse encore une certaine appréhension... Malgré la rééducation et la re-musculation, je ne suis pas très serein. Je m'interdis donc le squash.

Par contre je suis physiquement capable de pratiquer la course à pied. En plus ces dernières années il s'est rarement écoulé plus de quelques jours entre deux séances. C'est un peu comme une drogue en fait !

J'ai donc posé la question suivante au chirurgien : est-ce que je peux au moins courir ?

Réponse du vénérable maître : 20 ans de sport valent bien 1 mois d'abstinence... (Pas faux !) essayez plutôt la piscine... mais attention brasse interdite !

Il se trouve que pendant la rééducation suite à ma dernière entorse, ne pouvant pas pratiquer la course à pied, je me suis mis à la piscine. J'y allais régulièrement, 1 à 2 fois par semaine ! Pourtant honnêtement je déteste ça... je n'éprouve pas de plaisir à terminer mon kilomètre de crawl complètement essoufflé, le nez plein d'eau malgré le pince-nez, 2 grosses traces de lunette autour des yeux, après 30 min à regarder le fond de la piscine.

Finalement je vais tenter l'abstinence... cela fait déjà quelques semaines que je suis au ralenti. Dans quelques jours je vais commencer la kiné de préparation : la musculation sera mon sport pour les dernières semaines avant l'opération.

mardi 10 novembre 2009

Le dilemme de la date

Un billet pour un sujet que je n'ai pas encore abordé : la date de l'opération.

Existe t-il une bonne date ?
Disons au moins qu'il y a des dates moins contraignantes que d'autres.

D'un point de vue personnel l'objectif est d'éviter de passer l'été 2010 à faire de la rééducation. L'idéal est même d'être à 100% capable de faire des activités sportives pendant cet été, en particulier pendant les vacances (randonnées, course à pied, vélo etc.). En comptant 5 mois mini de rééducation après l'opération, il faut donc éviter toute date après fin janvier. Si on me propose février faudra voir. Par contre si c'est après, ce sera un grand dilemme ! Je proposerai alors peut être octobre...

D'un point de vue professionnel, la période actuelle convient plutôt bien. Il faut quand même caser 1 mois d'arrêt maladie... Vu avec mon employeur, entre fin 2009 et les premiers mois de 2010 il y a un créneau à saisir. Par contre à partir de mi-2010 on risque de rentrer dans une nouvelle période intensive, et ce pour 3 à 4 années mini.

Finalement le chirurgien m'a proposé le 8 décembre.

Quand on y regarde de plus près c'est la date idéale. Quelques explications :
- à cheval sur les vacances de Noël :
* permet une coupure pendant les 5 semaines de solitude à la maison.
* l'arrêt maladie permet d'éviter de poser les 2 semaines de congé que mon employeur nous impose à prendre.
* limite l'impact pour mon employeur (3 semaines d'absence au lieu de 5).
- avant 2010 : à priori garantit la pratique du sport l'été 2010.

Conclusion : globalement je m'en sors plutôt bien.

dimanche 8 novembre 2009

Au fait pourquoi l'opération ?

Cela fait un peu plus de 2 ans que je me suis cassé le ligament. Je n'ai pourtant pas voulu me faire opérer tout de suite. La raison ? ma précédente expérience m'a un peu refroidi. Pas au niveau du résultat, mon genou opéré fonctionne parfaitement. Plutôt au niveau de la "lourdeur" du protocole de rétablissement.

Ma 1ère opération en chiffres, c'est 1 mois de préparation avant l'opération, 3 jours d'hospitalisation, 1 mois d'immobilisation complète (= arrêt de travail), 8 mois de kiné intensive, 3 mois d'attelle, 2 mois de béquilles, 5 mois avant de reprendre la course à pied, 9 à 12 mois avant de revenir à 100% !

Sachant qu'on peut vivre sans ligament croisé, qu'on peut même faire du sport, que je ne suis pas dénué de muscles, qu'au boulot ce n'est pas le bon moment, j'ai préféré ne pas me faire opérer.

Je ne me suis pas pour autant privé de sport. J'ai abandonné le handball pour la course à pied et le squash (ne rigolez pas s'il vous plait). Ces 2 sports ont égayé mon quotidien pendant 1 an et demis sans encombre. J'ai même fait 2 séjours au ski.

Malheureusement il y a 6 mois, "paf", 2 entorses de suite en 3 mois... La fatigue, l'âge, une légère sous-musculation, bref plein de raisons ! Pendant la rééducation, je fais part de mes états d'âme au sujet de l'opération à mon kiné. Après discussion celui-ci me convainc de prendre rendez-vous avec le chirurgien. Un de ses arguments massue : avec ce chirurgien (et ce kiné) en 5 à 6 je reprends le sport à 100% !

2 mois après, me voilà chez le chirurgien. Il m'explique qu'au delà de 35-40 ans il n'opère pas, l'avenir sportif étant négligeable en comparaison au passé sportif. Par contre dans mon cas, un peu moins de 30 ans, la volonté de pratiquer des sports exigeants, l'opération est plus sage.
En effet si on n'opère pas il vaut mieux arrêter le sport. Sinon il y a un risque d'endommagement des ménisques, des cartilages, voire des autres ligaments. D'ailleurs il me fait à juste titre remarqué que sur mon IRM on dénote un début d'endommagement du ménisque supérieur...

Je n'ai pas réfléchi très longtemps. La perspective de ne plus faire de sport pendant 50 ans est difficilement supportable. Celle de faire du sport et d'avoir à 35 ans un genou de 50 ans n'est pas très alléchante non plus.

OK je vais me faire opérer.

jeudi 5 novembre 2009

Il faut s'organiser

Après quelques jours de congés pour se remettre de la nouvelle de l'opération, il faut commencer à s'organiser... l'opération est dans un mois !

Tout d'abord la date de l'opération est validée avec mon employeur. Il était au courant depuis quelques semaines déjà de ma potentielle opération. Il faut dire qu'on parle en général de 1 mois d'arrêt de travail puis de la kiné 3 à 5 fois par semaine ! Il me semblait donc courtois de trouver le meilleur créneau possible avec lui.

Ensuite les rendez-vous sont pris :
- avec l'anesthésiste le 3 décembre, (dans mes souvenirs j'avais eu droit à une prise de sang pour la première opération et pour le moment personne ne m'en a parlé, l'anesthésiste s'en chargera peut être...)
- avec mon kiné pour se préparer au mieux à l'opération. On a estimé que 2 séances par semaine pendant 3 semaines devraient suffire. De toute façon je ne peux pas faire beaucoup plus vu qu'il ne me reste que 7 séances de kiné sur mon ordonnance. Je commence dans une semaine et demi.